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Reviews of "My blood for...Tamazgha" :

* Le Soleil Noir (webzine)

* Les Acteurs de l'Ombre (webzine) 5 / 10

* La Horde Noire (webzine) 8 / 10

* Imm3moria (webzine) 52.0 / 100

* IN EXTREMIS (fanzine)

* Chronicles of Chaos (webzine) 4 / 5

Review by Stavroguine for Le Soleil Noir from France (in 09.09.2006)

"Qui a dit que le Black Metal n'était qu'une musique pour des petites graines de fachos ? Certainement pas Ayrod, unique (suite à de nombreux problèmes de line-up ) membre de Barbaros, groupe qui tente d'integrer la culture berbère (propre aux pays du Maghreb ) à sa musique. Je dis bien "qui tente" parce que "My Blood for... Tamazgha" est très loin de m'avoir convaincu. Barbaros se contente de tirer sur les ficelles déjà bien usées du "true" Black Metal avec des riffs d'une grande banalité, pas vraiment efficaces et servis par un son de guitare horripilant, une batterie/boite à rythmes très lassante, un chant sans réelle identité, et comble de la surprise l'intégration de musique orientale (point sur lequel j'attendais vraiment Barbaros ) est vraiment minime, un peu dans l'intro, un peu dans le premier titre... Et c'est tout ! Passages qui en plus n'ont rien de réellement transcendant (rythmes chiants, chant mal assuré.). Les deux reprises (Darkthrone et Mütilation ) ne sont pas trop mal (Avec des versions originales déjà excellentes, Barbaros avait la partie facile ) mais elles n'apportent strictement rien aux morceaux de départ, alors mieux vaut se rabattre sur la version originale...
Bon, tout n'est pas à jeter, le début de "Berber Warriors" est plutôt bon, et l'outro quoique très mal adaptée au disque est de bonne facture, mais voilà, il n'y a pas vraiment de quoi sauver un disque trop long, trop peu inspiré et trop banal. Allez, moi je vais me refaire un "Toward the Within" pour la peine." - Stavroguine -

(English version) :
"Who said that Black Metal was only a music for small seeds of fachos? Certainly not Ayrod, only (following many problems of line-up) member of Barbaros, Band who tempts to integrate the Berber culture (own from the countries of Maghreb) on his music. I say well " who tempts " because "My Blood fot... Tamazgha" is very far from me to have convinced. Barbaros is content with pulling on the strings where already very worn-out from the "true" Black Metal with the riffs of a big triviality, not really efficient and served by a sound of exasperating guitar, a drums/rhythms box very tiring, a song without real identity, and roof of the surprise the oriental music integration (point on which I waited really Barbaros) is indeed minimal, a few in the intro, a few in the first title... And it is all! Passages that some more don't have anything of really transcendent (irritating rhythms, badly assured song.). The two resumptions (Darkthrone and Mütilation) are not too harm (With original versions already excellent, Barbaros had the easy part) but they don't bring strictly anything for the starts parts, so is better to fold back on the original version...
Well, all is not to throw it, the beginning of " Berber Warriors " is rather good, and the outro although very ill adapted to the disk and is of good invoice, but, there is not indeed of what to save a disk too long, too little inspired and too banal. Go, I leave to make again one " Toward the Within " for the pain." - Stavroguine -

Review by Ophanin for Les Acteurs de l'Ombre from France (in 12.09.2006)

"A une introduction folklorique succède brutalement un changement à la fois de registre mais aussi de prod', elle devient affreusement "roots". Les guitares sonnent comme des élastiques sur une casserole, c'est très étrange et en même temps assez peu courant pour leur son personnel. La batterie s'entend à peine mais ça ne dessert pas pour autant les compositions particulièrement old-school suintant le feeling. Vocalement, c'est une voix lointaine de muqueuse raclée s'apparentant à celle de Nocturno Culto sur Panzerfaust.

Soyons claires, Barbaros donne dans le True Black old school. Tout ici, le confirme : passages Mid-Tempo basiques suivis de blasts tout ausi primaires et enfin nous finissons sur le riff très aigu répété inlassablement, d'abord dans le vide puis secondé par la batterie endiablée. Quand vous saurez que deux reprises respectivement de Mütiilation et de Darkthrone figurent sur cette galette de silicium, vous n'irez pas chercher plus loin dans l'argumentation.
Pas original du tout, ça n'apporte absolument rien au style évidemment mais ça a le mérite de prouver, démo en main, que l'Algérie aussi a ses groupes métalliques. Par ailleurs Barbaros revendique ce point en mettant des "Berber" par-ci et des "Berber" par-là dans toutes leurs paroles.

A la recherche de nouvelles scènes à explorer ou amateur de Black Metal de la première heure, Barbaros peut éventuellement peut être avoir des chances de vous intéresser. Sans vouloir faire le méchant, ce sont biens les seuls qui pourront oser l'outrecuidance d'écouter cet enregistrement en entier. " (5 / 10) - Ophanin -

(English version) :
"Has a folk introduction follows a brutally changes at same time of register but also of prods, it becomes frightfully " roots ". The guitars sound as rubber bands on a pan, it is very strange and at the same time rather little current for their personal sound. The drums hardly gets along but that doesn't go against very much, for the compositions particularly old-school oozing the feeling. Vocally, it is a faraway voice of mucous membrane thrashing being like Nocturno Culto on Panzerfaust.
Let's be lucid, Barbaros gives in the True Black old school. All here, confirm it: Mid - Tempo passages basic followed of blasts all so primaries and finally we finish tirelessly on the repeated very sharp riff, first in the emptiness then assisted by the furious drums. When you will know that two resumptions respectively Mütiilations and Darkthrone represent on this pancake of silicon, you won't be going to look for farther in the arguing.
Not original of the all, that doesn't absolutely bring anything to trains it evidently but that has the merit to prove, hand-held demo, that Algeria also has its metallic bands. Otherwise Barbaros claims this point while putting some " Berber " by here and of the " Berber " by there in all their lyrics.
to the research of new stages to explored or for the Black Metal-goer of the first hour, Barbaros can possibly may be to have some odds to interest you. Without wanting to make the wicked, these are well the only ones that will be able to dare the presumptuousness to listen in whole this demo. " (5 / 10) - Ophanin -

Review by Adnauseam for La Horde Noire from France (in 09.2006)

"Barbaros appartient à la scène black metal algérienne avec des formations comme TADDART, TENEBRUM, MORIA, AZAEL, un temps officialisée par le label DARK ARTS dirigé par Ayrod, désormais seul membre de Barbaros. Si certains soit-disant puristes ont du mal à comprendre l'existence de scènes black metal dans les pays arabes et musulmans ayant surement trop en tête l'image clichée de l'arabe français moyen avec les pathétiques clichés hip hop de service et racaille, pour ma part je ne peux qu'encourager une telle initiative, d'ailleurs de nombreuses formations underground de qualité existent également en Turquie, au Maroc, au Liban et même aux Emirats Arabes Unis. Je pense que les artistes de ces pays sont capables de raviver la vraie flamme noire, leur authenticité ne saurait être mise en doute car dans ces pays non seulement il est difficile de se procurer les albums, de plus les musiciens prennent réellement des risques notamment d'une part à cause du poids de la religion, et d'autre part par le contrôle politique; on est donc bien loin de tous ces groupes pitoyables qui facilement crient "Satan!" dans leur chambre, font les gros méchants et sont en quête d'une identité qu'ils ne peuvent avoir et qui ont simplement recours à la mode black metal devenue chez nous simple produit de consommation.

Barbaros, formé initialement en 1998, est certes une formation algérienne mais en fait revendique comme beaucoup de groupes de la scène black algérienne ses origines berbères comme le titre "Berber warriors" en atteste; le nom Barbaros vient d'ailleurs du latin "barbarus" qui aurait donné en français "berbère" pour désigner ce peuple de guerriers d'Afrique du Nord. Par ailleurs, on pourra dénoter quelques paroles dans leur langue natale comme sur "My Blood for". Au-delà de l'intégrité du projet, il faut évidemment s'intéresser à la musique en soi et de ce côté-là rien à redire non plus sur le contenu de ce troisième enregistrement de près de 38mn. BARBAROS pratique du black metal dans la tradition avec une touche personnelle avec un son de guitares très particulier qui sonnent presque industriel, de même pour le chant, et une boite à rythme pour remplacer le batteur, qui avait déjà un coté boite à rythme auparavant. Barbaros nous rappelle cependant bien ses sources évidentes par deux reprises: "Transylvanian hunger" de DARKTHRONE , probablement le meilleur morceau composé par Dark Throne qui incarne parfaitement le black, très bien repris avec le son particulier de BARBAROS, et MUTIILATION qui malgré ses origines françaises semblent être étonnement culte dans l'underground actuel (ayant été repris entre autres par XASTHUR) auquel BARBAROS rend hommage en reprenant le morceau "to the memory of the dark countess" (extrait de "memory of a ruined, dead, cursed soul"). En somme, un album de black metal qui s'enracine dans la grande tradition mais avec un son de guitare très particulier et intéressant et qui donne à Barbaros une identité certaine. Espérons que les précédents enregistrements strictement limités et sold-out seront à nouveaux disponibles. "
(8 / 10) -Adnauseam -

(English version) :
"Barbaros belongs at the Algerian black metal stage with formations like TADDART, TENEBRUM, MORIA, AZAEL, a time officialized by the stamp DARK ARTS directed by Ayrod, henceforth only member of Barbaros. So certain is saying purists have the ill to understand the existence of stages black metal in the Arabian and Moslem countries having surely too much in head it stereotyped of middle French Arabic with the pathos clichés hip hop of service and rabble, for my part I can encourage such an initiative only, besides numerous formations underground of quality also exists in Turkey, Morocco, Lebanon and same Emirates United Arabs. I think that the artists of these countries are capable to revive the true black flame, their authenticity would not know how to be put not only by doubt bus in these countries it is difficult to obtain the albums, besides the musicians really take notably on the one hand some risks because of the weight of the religion, and on the other hand by the politics controls ; one is therefore well far from all these pathetic bands that shout " Satan " easily! in their room, makes the thick mean and are in quest of an identity that they cannot have and that have recourse merely fashionable black metal become at home simple product of consumption.

Barbaros, formed initially in 1998, is certainly an Algerian formation but in makes claims like a lot of bands of the Algerian black stage his Berber origins as the title " Berber warriors " attests some; the Barbaros name comes besides from the Latin " barbarus " that would have given in French" berbère" to designate this people of warriors from north Africa. Otherwise, one will be able to denote some words in their native language as on " My Blood for". beyond the integrity of the project, it is necessary to be interested evidently to music in itself and on that side nothing to retell either on the content of this third demo of near 38mn. BARBAROS convenient in the tradition of black metal with a personal key with a sound of guitars very particular that sound industrial nearly, in the same way for the song, and a Drums program to replace the drummer, who already had a listed Drums program before. Barbaros recalls us however well his obvious sources by two resumptions: " Transylvanian hunger " of DARKTHRONE, probably the best piece composed by Dark Throne that perfectly embodies the black, very well taken with the particular sound of BARBAROS, and MUTIILATION that seems to be astonishment cult in the present ef the underground in spite of his French origins (having been taken among others by XASTHUR) to which BARBAROS does homage while taking the piece " to the memory of the dark countess " (excerpt of " memory of has ruined, dead, cursed soul" ). in short, an album of black metal that takes root in the big tradition but with a very particular and interesting guitar sound and that gives Barbaros a certain identity. Let's hope that the previous strictly limited demos and sold-out will be available all over again"(8 / 10) - Adnauseam -

Review by Jergal for imm3moria from France (in 20.10.2006)

Un groupe de black metal berbère ? Avouez qu'on ne voit pas ça tous les jours. Pourtant le black est très universel, et on trouve bien des groupes en Iran ou en Turquie. Enfin bon écoutons donc cette démo de Barbaros qui n'en est pas à son premier méfait. Je dois avouer que dans l'ensemble, je suis relativement déçu… Mais voyons points par point ce qui peut décevoir dans cette démo. Tout d'abord l'Intro qui est très intéressante, et laisse présager une démo des plus intéressante, ces sons de flûtes orientales me faisaient penser que j'aurais affaire à une entité tel que Forest ou Nokurnal Mortum, bref du True Black avec une identité ethnique fortement présente dans la musique. J'ai rapidement déchanté avec la suite. En effet, le riff d'intro de My Blood for… est très intéressant bien qu'il faut l'avouer plutôt minimaliste comme tout groupe de True Black qui se respect… Mais… Là, la boite à rythme à un son horripilant au possible, et la guitare prend un son qui me fait penser que j'écoute une partoche avec guitar pro. Plutôt décevant. La voix elle est correct, sans une quelconque distinction par rapport aux standards. A noter tout de même que les passages en voix clairs ne sont pas désagréables cependant. Le morceau suivant, Azul Ay idhurare ne change malheureusement pas la donne. Au contraire, j'ai l'impression d'écouter du Black Indus… Pour un groupe se revendiquant comme faisant du True Black Metal, reconnaissez que c'est quelque peu dérangeant. Même si ce morceau très électro de pas son son n'est pas si désagréable, la BAR passant ici beaucoup mieux. S'en suit une reprise plutôt bonne Mütiilation, à savoir To The Memory of the Dark Countess, même si ce son très spécial ne rend pas honneur à ce magnifique morceau. On enchaîne ensuite avec Imazighen i gemuten (Berber Warrior) dont le riff d'intro est des plus intéressant, et dont je dois avouer, même si le morceau ne varie pas beaucoup (True Black oblige) il reste tout à fait correct. S'en suit Transilvanian Hunger de Darkthrone qui je dois avouer passe mieux que Mütiilation avec le son de Barbaros et lui donne un côté électro très sympas, même si n'égalant pas l'original, mais d'un autre côté qui le pourrait ? Arrive ensuite Tamazgha qui est le meilleur morceau de l'album qui suit très bien la reprise de Darkthrone, puisque sonnant très Darkthrone justement. Une caractéristique semble t il de Barbaros sont des vocaux qui semblent être enregistré dans une caverne donnant une profondeur qui mériterait d'être approfondie. L'Outro elle est comme l'Intro, magique et très bonne clôture pour cette démo. Alors que dire pour conclure ? Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé entre l'Intro et l'Outro, rien que ces deux pistes donnent envie d'écouter la démo, on s'attend à quelque chose de spécial et pourtant… Barbaros n'est pas mauvais à mon sens, mais pèche par un son de BAR horrible, ainsi qu'un son pour les instruments qui semblent très inappropriés pour du True Black Metal. Avec un son plus classique, nul doute que la démo serait bien meilleur à mon sens, car on sent un certain potentiel, notamment les voix. Je n'ai pas entendu les anciennes démos, et donc je ne peux pas savoir si le son est typique du groupe. Je préfère donc attendre une autre sortie pour me prononcer définitivement sur ce groupe. Faîtes donc attention, démo à réserver aux fans du groupe où aux personnes intéressés par des sonorités électro.(52.0 / 100) -Jergal -
 

(English version) :
A band of Berber black metal? Confess that one doesn't see that every day. Yet the black is very universal, and one finds a lot of bands in Iran or in Turkey. Finally good listen to this demo of Barbaros that is not some to its first misdemeanor therefore. I must confess that on the whole, I am disappointed relatively… But see points by point what can disappoint in this demo. First of all the Intro that is very interesting, and let foretell a demo of the most interesting, these oriental flute sounds made me think that I would have do it to an entity as Forest or Nokurnal Mortum, brief of the True Black with a greatly present ethnic identity in music. I desisted quickly with the continuation. Indeed, the riff of intro of My Blood for… is well very interesting that it is necessary to confess it rather minimalist like all band of True Black that himself respect… But… There, it limps extremely to rhythm to an exasperating sound, and the guitar takes a sound that makes me think that I listen to a partoche with guitar pro. Rather disappointing. The voice it is correct, without an any distinction in relation to the standards. To note all the same that the passages in clear voices are not however unpleasant. The following piece, Azul Ay idhurare doesn't change the deal unfortunately. On the contrary, I have the impression to listen to the Black Indus… For a band claiming themselves as making True Black Metal, recognize that it is somewhat disturbing. Even though this piece very electro of not its sound is not so unpleasant, the BAR passing here greatly better. Rather follows itself a resumption of it good Mütiilation, to know To the Memory of the Dark Countess, even though this very special sound doesn't return honor to this magnificent piece. One links then with Imazighen i gemuten (Berber Warrior) of which the riff of intro is of the most interesting, and of which I must confess, even though the piece doesn't vary many (True Black obliges) he quite remains correct. Does follow itself Transilvanian Hunger of Darkthrone that I must confess pass better than Mütiilation with the sound of Barbaros of it and give him a side electro very friendly, even though not equaling the original, but of another side who would be able to it? Happen to Tamazgha that is the best piece of the album that follows the resumption of Darkthrone very well then, since sounding a lot of Darkthrones exactly. A characteristic seems t it of Barbaros is of the vocal that seem to be recorded in a cave giving a depth that would deserve to be deepened. The Outro it is as the Intro, magic and very good fence for this demo. Whereas to say to conclude? I don't know really what happened between the Intro and the Outro, nothing that these two tracks give desire to listen to the démo, one expects something special and yet… Barbaros is not bad to my sense, but sins by a horrible BAR sound, as well as a sound for the instruments that seem very inappropriate for True Black Metal. With a more classic sound, there is no doubt that the démo would be much better to my sense, because one feels a certain potential, notably the voices. I didn't hear the former demos, and therefore I cannot know if the sound is typical of the group. I prefer to wait therefore for another exit to pronounce me definitely on this group. Tops therefore attention, demo to reserve to the fans of the group where to people interested by sonorités electro. (52.0 / 100) -Jergal -

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